Philippiens 1.1-6

Semaine 1 - jour 2

Épître aux Philippiens

Philippiens 1.1-6

20:17


Le fait que nous soyons joyeux ou tristes a un impact réel dans nos rapports avec les autres. Mais puisque nous allons parler de la joie tout au long de la lettre, rappelons avant tout de quelle joie il s’agit. De quelle joie l’apôtre Paul nous parle-t-il ? De quel genre de joie Dieu veut-il nous combler ?
S'abonner

Notes de l'épisode

Bonjour, et bienvenue à Dieu au quotidien, notre série d’études méditatives sur la lettre de Paul aux Philippiens, le livre de la joie ! Je vous propose de survoler ce livre au rythme d’un chapitre par semaine, soit 5 études d’environ 10 minutes chacune. Lorsque nous parlerons de la joie, nous verrons que Dieu veut que nous soyons toujours joyeux, quels que soient les moments heureux ou tristes que nous traversons. Le fait que nous soyons joyeux ou tristes a un impact réel dans nos rapports avec les autres. Mais puisque nous allons parler de la joie tout au long de la lettre, rappelons avant tout de quelle joie il s’agit. De quelle joie l’apôtre Paul nous parle-t-il ? De quel genre de joie Dieu veut-il nous combler ?

Eh bien, voyons tout d’abord ce que la joie n’est pas ! La joie n’est pas un trait de caractère lié à notre personnalité. On peut être introverti ou extraverti et être en même temps triste ou joyeux. Être joyeux n’implique pas que l’on doit être constamment pétillant, rempli de vivacité ! La joie n’élimine pas la réflexion et le doute, la tristesse et la douleur. Il n’y a pas nécessairement d’un côté les ‘joyeux’ et de l’autre les ‘tristes’.

La joie est l’expression de ce qui se passe au plus profond de moi-même, de mon cœur ; c’est une sorte de sécurité intérieure qui me permet de ne pas être ébranlé par ce qui se passe autour de moi. C’est une manière d’embrasser la vie avec sérénité. Pour la Bible, la joie est quelque chose de naturel, de normal. Dans l’évangile selon Jean, au chapitre 15, verset 11, Jésus dit à ses disciples : « Je vous ai dit cela afin que ma joie demeure en vous et que votre joie soit complète. » Dieu veut que nous ayons la même joie que lui, que nous participions à sa joie. Cette joie est sa joie, c’est lui qui la donne, et Jésus désire qu’elle abonde en nous.

En fait, la joie est l'expérience normale de la vie chrétienne, l'espérance attendue, dit Jésus, de tous les croyants. La joie est un don de Dieu qui se développe en nous jusqu’à ce qu’elle soit complète. Elle fait partie de la bonne œuvre que Dieu a commencé en nous. L’apôtre Paul dit aux chrétiens de Galatie que la joie est un fruit de l’Esprit ! Nous verrons tout au long de notre étude de la lettre aux Philippiens que la joie s’intègre dans nos vies quotidiennes.

La joie véritable, la joie qui nous pénètre et nous rend sereins même dans la tourmente, cette joie-là vient de la Parole de Dieu. La Bible nous dit à maintes reprises que c'est de la Bible, de la vérité de Dieu, de la Parole de Dieu, que nous obtenons la joie.

Les principes de Dieu, qui se trouvent dans la Bible et que nous sommes appelés à observer, produisent la joie ! Voilà pourquoi nous étudions à présent la lettre aux Philippiens. Je crois vraiment que l’étude de ce livre va augmenter votre joie ! Quel que soit le niveau de joie dans votre vie en ce moment, il augmentera, non pas en fonction de ce que je dis, mais en fonction de ce que nous écoutons, la Parole de Dieu, car c'est de la Parole de Dieu que la joie jaillit et qu’elle remplit notre vie entière.

Il se peut que vous ayez déjà une bonne mesure de joie dans votre vie, mais je sais sans l'ombre d'un doute qu’en étudiant cette lettre, beaucoup d'entre vous verrez votre joie multipliée, car la vraie joie vient de la Parole de Dieu. Plus on s’en nourrit, plus elle nous remplit de joie !

La Bible nous dit par ailleurs que la joie active est notre force. Néhémie, chef de Juda à Jérusalem au retour de l’Exil, a réconforté son peuple en lui disant : « Ne soyez pas tristes, car c’est la joie de l'Éternel qui fait votre force. » Ce n'est pas la détermination qui fait notre force, mais la joie. C'est de là que vient la véritable force authentique. Une des raisons majeures pour lesquelles nous nous sentons souvent incapables d’affronter nos difficultés, que nous n’avons pas la force d’agir efficacement, est notre manque de joie. Quand la joie m’habite, quand j'ai le sentiment sincère que Dieu a un plan et un avenir pour moi, je peux faire face à des situations que je croyais insurmontables.

Rappelons-nous enfin que la joie est un processus. Pour beaucoup, la joie est comparable à l’électricité dans nos maisons ; il suffit d’appuyer sur un interrupteur pour qu’elle apparaisse et disparaisse instantanément. Mais ce n'est pas du tout à cela que ressemble la joie. Vous voulez retrouver la joie dans votre vie, ou bien la découvrir pour la première fois ? Eh bien, la Bible nous rappelle que la joie est un processus. Il ne s’agit pas d'actionner simplement un interrupteur, mais de comprendre le processus de Dieu. Nous découvrons la joie en lisant l’Évangile. C’est l’expérience que le fameux philosophe et scientifique Blaise Pascal a faite. Le jour où il a rencontré Jésus-Christ, il s’est écrié : « Joie, joie, pleurs de joie ! » À partir de ce jour-là, Pascal n’a plus voulu vivre séparé de Dieu, et la joie ne l’a jamais quitté. Il pouvait dire qu’il était « éternellement en joie pour un jour d’exercice sur la terre. » La joie le poussait à agir et à rester en communion avec Dieu.

Dieu veut nous donner la vraie joie dans les aspects de la vie qui nous sont les plus chers, ceux-là mêmes où nous la joie nous a échappés. En parcourant la lettre aux Philippiens, nous allons entendre Paul nous parler de nos relations avec les autres, de nos problèmes et de nos difficultés, de ce qui compte pour nous. Il nous indiquera comment la joie s’obtient et se maintient dans nos vies en toutes circonstances.

Certains pensent que la joie consiste à ne pas avoir de problèmes, mais c'est impossible dans ce monde ! Non, la joie est en fait la façon dont nous gérons nos problèmes. Paul va donc parler de nous, de notre potentiel, de notre travail, et de nos réalisations. Paul va parler de notre avenir. Il va parler de nos pensées, de notre mode de pensée, ou encore de nos finances. La façon dont nous considérons ces aspects de notre vie joue un rôle essentiel sur le gain ou la perte de la joie. En parcourant la lettre aux Philippiens, nous allons ainsi découvrir ce qu’est la vraie joie.

Nous verrons qu’il s’agit de la joie révélée au travers même des choses qui, selon nous, pourraient nous priver de joie et de bonheur. Les mauvaises attitudes envers les circonstances de la vie créeront toujours de la pression et de l'anxiété. Mais la lettre aux Philippiens nous rappelle et nous enseigne que les bonnes attitudes créent toujours la joie. Vous voulez vivre une vie remplie de joie ? Paul dit comment cela est possible. Où puisez-vous votre joie dans vos relations quotidiennes, quelle que soit la façon dont les autres vous traitent ? Les versets 1 à 6 de notre chapitre traitent de cette question importante.

Il se peut que vous pensiez à une relation qui vous trouble, comme si quelqu’un voulait dérober votre joie. Comment la préserver ? Comment trouver de la joie dans ce type de relation ? Parfois, certains ont tendance à nous ravir notre joie. Vous vous réveillez parfois avec la joie au cœur, vous vous attendez à passer une journée formidable, mais voilà, vous rencontrez une personne qui vous agace, qui gâche votre journée et il vous paraît impossible d’exprimer une joie quelconque. Cela peut nous arriver à tous.

En fait, voyez-vous, la joie ne devrait pas être aussi fragile. Elle ne devrait pas dépendre de la façon dont les autres vous traitent, ni de vos rencontres plaisantes ou non. Voici comment Paul parle de la joie. Nous lisons ceci aux versets 1 et 2 : « De la part de Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ qui sont à Philippes, aux responsables et aux diacres : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! »

Cette salutation nous rappelle dès le début qu’en ce qui concerne nos relations, la joie commence par la façon dont nous nous considérons. Paul et Timothée se considéraient comme des serviteurs, des serviteurs de Jésus-Christ. Le terme grec utilisé désigne littéralement les ‘esclaves’. Paul est un esclave, un esclave de Christ. L’idée ici est bien sûr celle d’un esclave volontaire. Paul a choisi de donner sa vie au service de Jésus-Christ. Il y a quelque chose de très intéressant dans la condition de ‘serviteur’. Un serviteur n’est pas exigeant, et un esclave encore moins. Il ne demande rien en retour, et c’est un des secrets de la joie. Notre joie dépend de la façon dont nous nous considérons dans notre relation avec les autres. Si nous nous voyons comme un serviteur, notre joie s’en voit agrandie, car servir les autres volontairement procure une grande joie. Cela ne fait aucun doute.

Lorsqu’on est serviteur malgré soi, on doit servir qu’on le veuille ou non, et la joie en est très affectée. Mais lorsqu’on choisit de servir sans y être contraint, on prend plaisir à servir, à consacrer sa vie au service des autres, et la joie augmente.

Paul commence par invoquer la grâce et la paix. La grâce correspond à la salutation des non-Juifs, des Grecs en particulier, et la paix correspond à la salutation des Juifs. Paul utilise souvent ces deux salutations simultanément. Il rappelle à la fois la grâce et la paix de Dieu et salue en même temps les Juifs et les non-Juifs de l’Église de Philippes.

Paul s’adresse aux ‘saints’ de Philippes. Dans la Bible, ce terme ne désigne pas de super chrétiens parfaits, mais tout croyant en Jésus-Christ. Paul inclut dans sa liste les responsables et les diacres de cette Église. Dans le Nouveau Testament, les responsables sont aussi appelés des ‘surveillants’, des anciens, ou encore, des pasteurs. Le mot ‘surveillant’ traduit le mot d’origine grecque ‘episkopos’ qui a donné notre mot ‘évêque’. Ces termes sont interchangeables dans le Nouveau Testament. Il s’agit en fait de responsables d’une église locale. Tous, comme Paul et Timothée sont des serviteurs de Dieu. Le début de la lettre concerne donc les relations entre les chrétiens. Chacun joue un rôle particulier, mais il n’y a pas de hiérarchie, chacun est consacré à Dieu, chacun est un serviteur.

Nous allons commencer à examiner aujourd'hui trois voies par lesquelles nos relations avec les autres peuvent devenir une source de joie. Tout dépend de l’importance que nous accordons aux autres. Si nous voulons que nos rapports avec les autres nous remplissent de joie, veillons à les garder tout d’abord dans nos pensées, ensuite dans notre cœur et enfin dans nos prières. Répétons-le : gardons les autres dans nos pensées, gardons-les dans notre cœur, et gardons-les dans nos prières.

Aujourd’hui, réfléchissons à la manière de garder dans nos pensées ceux avec qui nous vivons, ceux que nous connaissons, ceux que nous avons rencontrés et bien d’autres. Si nous ne pensons qu’à des choses sans penser aux autres, nous n’aurons pas de joie en nous. Nous devons penser aux autres. C’est ce que faisait Paul, comme il le dit aux versets 3 à 6 : « Je dis à mon Dieu ma reconnaissance de tout le souvenir que j’ai de vous. Dans toutes mes prières pour vous tous, je ne cesse d’exprimer ma joie à cause de la part que vous prenez à l'Évangile depuis le premier jour jusqu'à maintenant. Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la poursuivra jusqu’à son terme, jusqu'au jour de Jésus-Christ. »

Paul pensait aux autres d'une manière qui provoquait de la joie dans sa vie. Il avait des pensées bienveillantes envers tous ceux qu’il avait rencontrés à Philippes et qui s’étaient convertis. Il répondait à leurs attentes. Il a continué à prendre soin d'eux même quand il était éloigné d’eux. Pour lui, ce n'était pas jamais ‘loin des yeux, loin du cœur’ ! Il se souvenait régulièrement d’eux, car il les aimait. Il avait à leur égard des pensées de reconnaissance. Il leur confiait : « Je dis à mon Dieu ma reconnaissance de tout le souvenir que j’ai de vous ». Il exprimait sa joie dans chaque prière, et sa reconnaissance dans chaque souvenir. Ce qui le rendait joyeux était de savoir que tous les chrétiens de Philippe avaient reçu l’Évangile, et qu’ils persévéraient dans la foi. Nous verrons que Paul n’ignorera pas les problèmes et les difficultés qui existaient dans l’église de Philippes, mais sa priorité était d’exprimer sa reconnaissance pour tout le souvenir qu’il avait d’eux : les Philippiens lui manquaient ! Il se souvenait de sa première rencontre avec eux, de leur conversion, de leur difficultés, mais aussi de leur générosité – ils l’ont soutenu financièrement dans sa mission. Il ne gardait pas sa joie profonde et sa reconnaissance sincère pour lui. Il les exprimait à Dieu dans ses prières, et le leur confie dans sa lettre. La joie véritable se partage.

Les pensées de Paul à l’égard des chrétiens étaient des pensées remplies de confiance. « Je suis persuadé », leur dit-il, « que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la poursuivra jusqu’à son terme, jusqu'au jour de Jésus-Christ. » Il est intéressant de noter que les mots grecs pour ‘commencer’ et pour ‘poursuivre’ sont des termes assez techniques utilisés pour parler du début et de la fin d’un sacrifice. Paul parle donc ici de vies offertes et reçues comme des sacrifices vivants. De quelle bonne œuvre Paul parle-t-il ici ? En fait, il le dit clairement : les Philippiens ont pris part à l’Évangile, avec tout ce que cela implique dans leur vie quotidienne. Prendre part à l’Évangile, ce n’est pas seulement croire que la Bonne Nouvelle est vraie, c’est être actif, pour devenir de plus en plus semblable à Jésus-Christ, celui qui nous apporté l’Évangile. Notre cœur, notre passion, notre influence, tout cela contribue à mener à terme cette bonne œuvre. Notre foi n’est pas passive, elle est toujours active jusqu’au retour de Jésus-Christ ! Paul en est convaincu et cela le remplit de joie. Si nous étions nous-mêmes convaincus que Dieu peut agir dans la vie de tous les chrétiens que nous connaissons, nous serions nous-aussi remplis d’une joie profonde et l’exprimerions non seulement à Dieu, mais aussi à tous ceux auxquels nous pensons. N’excluons personne de nos prières et suivons l’exemple de Paul qui priait pour tous.

Alors, comment avoir cette confiance ? Ce passage nous dit clairement que ce n’est pas en nous que repose notre confiance. Elle repose en celui qui a commencé une bonne œuvre en nous. Dieu achèvera ce que Dieu a commencé. Lorsque nous nous sentons découragés, rappelons-nous que l’œuvre que nous accomplissons n’a pas été commencée par nous, mais par Dieu, qui agit en nous et nous donne la force de la mener jusqu’au bout. C’est lui qui a pris l’initiative de nous sauver, et c’est lui qui va donc achever son œuvre de salut. Nous ne comptons donc pas sur notre force, mais sur la sienne, et cela nous permet de persévérer. Faisons donc confiance à Dieu !

Lorsque Paul parle à l’église de Philippe, il s’adresse à ‘tous’ et pas seulement à quelques-uns comme Lydie ou le gardien de prison. Il se souciait de toute la communauté. La joie qu’il exprime concerne l’ensemble de l’Église. Il garde en mémoire tout le souvenir qu’il a de Philippes. Il était certainement plus proche de certains pour qui il avait beaucoup d’affection, mais il pensait à tous, et les aimait tous, et les présentaient à Dieu dans toutes ses prières. Il en était de même pour Jésus qui a tant aimé le monde, mais qui, lorsqu’il était sur terre avait un groupe d’amis qu’il aimait particulièrement, comme Marthe, Marie et Lazare, ses disciples, et bien d’autres. On sait qu’il aimait particulièrement Jean, qui est devenu l’apôtre de l’amour. Pourtant, personne n’était exclu ! Jésus ni Paul ne rejetaient jamais personne. Qu’en est-il de nous ? Prions-nous pour chacun de nos proches, de chaque membre de notre église ? Pour chaque personne que nous rencontrons et avec qui nous avons une relation ? Gardons-les tous dans nos pensées !

Paul était rempli de joie lorsqu’il pensait aux Philippiens et l’exprimait dans ses prières. Prenons nous aussi maintenant quelques instants pour prier Dieu et le remercier de tout cœur pour tous ceux qu’il a placés sur notre chemin.

Dans votre prière n’hésitez pas à nommer les membres de votre famille, vos amis, vos collègues, chaque membre de votre église. Priez aussi pour les personnes que vous avez rencontrées dans le passé, qui ont marqué votre vie, et avec lesquelles vous n’avez plus de contact : remerciez Dieu pour chacune d’elles.

Remerciez Dieu aussi pour les personnes que vous avez considérées comme des ennemies dans le passé, pour ceux qui ne vous veulent pas du bien ou avec lesquels vous avez du mal à vous entendre, dans votre église, dans votre famille ou votre entourage. Vous pouvez formuler votre prière comme ceci : « Seigneur, je sais que tu aimes ceux que je n’aime pas naturellement. Aide-moi à suivre ton exemple et à aimer ceux qui me détestent ; aide-moi à les accepter comme ils sont. Continue d’agir en moi. Continue l’œuvre que tu as commencée en moi, pour que je puisse te servir de tout cœur, en toute sincérité, et dans la vérité. Je veux gagner en confiance. Je te suis reconnaissant pour tous ceux que tu as placés sur mon chemin, tous ceux qui ont été un exemple pour moi, tous ceux qui m’ont encouragés à te servir du mieux que je peux. Mon cœur déborde de joie, car je sais que tu vas continuer en moi l’œuvre que tu as toi-même commencée et que tu l’achèveras au retour de Jésus-Christ. Cette œuvre me dépasse, c’est la tienne. Je serai avec toi bien avant le retour du Seigneur, et pourtant l’œuvre à laquelle tu m’as fait participé ne s’achèvera qu’à ton retour. Je t’en suis si reconnaissant, et exprime ma joie, ma louange et ma requête au nom de Jésus, amen. »

Rejoignez-nous demain ! Nous poursuivrons ensemble l’étude des versets 7 à 11 du premier chapitre de la lettre de Paul aux Philippiens.