Jean 12.29-50

Semaine 12 - jour 5

Évangile selon Jean

Jean 12.29-50

18:49


Maintenant, nous voyons que l'heure est venue, et Jésus explique ce que cela signifie. Il parle du monde. Il dit que le monde va être jugé. C'est maintenant le temps du jugement du monde présent. Jésus dit : « Les gens de ce monde vont me voir pour qui je suis vraiment. » Et il y a ici un sentiment de jugement du monde, que la façon dont le monde fait les choses sera jugée par ce que Jésus va lui-même accomplir. Le temps du jugement va arriver au moment de sa mort. À ce moment-là, quoi que ce soit que fasse le monde, rien ne pourra se dresser contre la volonté finale de Dieu : le monde sera jugé.
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Notes de l'épisode

Bonjour, et bienvenue à Dieu au quotidien, notre série d’études méditatives sur l’évangile selon Jean ! Aujourd'hui, nous en sommes au cinquième et dernier jour de notre étude du chapitre 12, et nous réfléchirons sur les versets 29 à 50.

Nous regrouperons ces versets en un seul ensemble, car nous y voyons que tout est sur le point de changer. Lisons tout d’abord les versets 29 à 33. En les lisant, écoutez Jésus parler du monde, de Satan, et de lui-même, puis de tous les hommes : « La foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c'était le tonnerre. D'autres disaient: ‘Un ange lui a parlé.’ Jésus reprit la parole: ‘Ce n'est pas à cause de moi que cette voix s'est fait entendre, c'est à cause de vous. C'est maintenant qu'a lieu le jugement de ce monde; c'est maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors. Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi.» ( Par ces paroles, il indiquait de quelle mort il allait mourir.’)

Revenons à ce que Jésus a commencé à nous dire hier : « L'heure est venue. » Maintenant, nous voyons que l'heure est venue, et Jésus explique ce que cela signifie. Il parle du monde. Il dit que le monde va être jugé. C'est maintenant le temps du jugement du monde présent. Jésus dit : « Les gens de ce monde vont me voir pour qui je suis vraiment. » Et il y a ici un sentiment de jugement du monde, que la façon dont le monde fait les choses sera jugée par ce que Jésus va lui-même accomplir. Le temps du jugement va arriver au moment de sa mort. À ce moment-là, quoi que ce soit que fasse le monde, rien ne pourra se dresser contre la volonté finale de Dieu : le monde sera jugé.

En ce qui concerne Satan, dit-il, l'heure est venue pour lui d'être chassé. Il appelle maintenant Satan « le prince de ce monde ». En vérité, Dieu a laissé à Satan une autorité limitée dans ce monde, mais ce n'est que pour un temps. À présent, cette autorité repose sur notre choix, en tant qu'êtres humains, de le suivre, de faire ce qu'il veut que nous fassions. Mais ce n'est pas pour longtemps. Satan sera chassé. Et Jésus dit : « Voici ce que je veux que vous sachiez sur moi. Je vais être élevé. »

Nous verrons dans les versets suivants que la foule a compris ce qu'il voulait dire par là. Jésus veut dire : « Je serai élevé, élevé sur une croix. » Et en cela, tous les hommes, tous les hommes seront attirés à lui. Cela ne veut pas dire ici que tout le monde sera sauvé. Cela signifie que tout le monde sera attiré. Tout le monde pourra témoigner jusqu’où il a été pour manifester son amour pour nous. Nous avons encore le choix d'être sauvés ou non, mais tout le monde est attiré par la croix. Tout le monde sera attiré par Jésus, car le Saint-Esprit nous attire à lui. L'heure est venue. Alors ne manquez pas ce que Jésus dit ici, car c'est peut-être le moment le plus important dont nous parle Jean dans son livre. L'heure n’était pas encore venue. Jésus l'a répété à maintes reprises tout au long de l’évangile selon Jean jusqu’ici. Mais nous arrivons au point où il dit : « Voici, l’heure est venue. » Et nous verrons que Jésus mènera une lutte spirituelle intense au moment où cela va arriver. Mais Dieu le réconforte. Dieu le réconforte en parlant. Dieu le réconforte en parlant à son cœur, mais il parle aussi à haute voix aux gens de la foule, qui l’entend ce jour-là. Jésus dit que la voix était pour eux.

Cet événement nous interroge. Certains ont pensé qu’il s’agissait d’un coup de tonnerre, tandis que d'autres ont dit qu'un ange avait parlé à Jésus. D’autres n'ont pas compris. Alors, si la voix était pour eux, pourquoi ne l'ont-ils pas comprise ?

S'ils ne l'ont pas comprise, c'est parce qu'ils ne voulaient pas vraiment l'entendre.

Ils l'ont manquée, ils n’ont pas été attentifs, et sont restés confus. Ils ne se sont pas rendu compte que Dieu le Père s’adressait directement à eux en déclarant à propos de Jésus : « J’ai manifesté sa gloire… » Ne blâmons pas la foule, car, qu’en est-il de nous, qui avons la Bible tout entière entre nos mains, si facile d’accès ? Et pourtant, que de gens discutent à son sujet depuis des siècles, en se demandant d’où elle vient, en la remettant en question, en argumentant sur la manière de l’interpréter, au lieu de l’entendre, de l’écouter et de s’en imprégner. Est-ce que ignorons la voix de Dieu qui ne cesse de nous parler dans les Écritures que son Esprit Saint a inspirées ? Il est si facile de faire la sourde oreille ou de prétendre que ce n’est pas la voix de Dieu que l’on entend.

L'heure est venue. Jésus a dit : « Je vais être élevé. » Jésus parlait de la croix, mais la foule continue de s’interroger, comme nous le lisons aux versets 34 à 36 de notre chapitre : « La foule lui répondit: ‘Nous avons appris par la loi que le Messie vivra éternellement. Comment donc peux-tu dire: ‘Il faut que le Fils de l'homme soit élevé’? Qui est ce Fils de l'homme?’ Jésus leur dit: ‘La lumière est encore pour un peu de temps parmi vous. Marchez pendant que vous avez la lumière afin que les ténèbres ne vous surprennent pas, car celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en elle afin de devenir des enfants de lumière.’ Après avoir dit cela, Jésus s'en alla et se cacha loin d'eux. »

La foule s'interroge sur ce qu'elle a entendu. Jésus vient de leur dire : « Je vais être élevé, » et ils savaient que cela signifiait mourir, mourir sur une croix. C'était une expression courante à l'époque. La foule attendaient bien le Messie, elle pensait même que Jésus était le Messie, et s'attendait à ce que le Messie vive éternellement. Mais Jésus était un Messie différent de celui qu'elle attendait, elle ne pouvait pas imaginer qu’il fallait qu’il meure comme un malfaiteur. Les gens de la foule étaient donc confus, ils étaient dans l'obscurité. Pourtant le défi de Jésus est très simple. Jésus leur dit : « Marchez dans la lumière. Mettez votre confiance en la lumière. C'est ainsi que vous deviendrez des fils de lumière. » Jésus est la lumière, il est la lumière du monde. Il parle de la lumière qu'il veut apporter dans chacune de nos vies. Et cela arrive quand je marche dans la lumière et que je fais confiance à la lumière. Cela peut paraître simple et évident, mais cela touche au cœur de tout ce qui nous concerne et de chacune de nos décisions.

Je ne trouverai jamais la lumière dans les ténèbres de mon âme égoïste ni dans les ténèbres de ce monde.Chercher la lumière dans les ténèbres est insensé et frustrant. Pourtant, beaucoup de gens passent leur vie entière dans cette quête vaine. Jésus dit : « Vous trouverez la lumière dans la lumière. Marchez donc dans la lumière tant qu’il est temps. » D’ailleurs, dans les versets suivants, Jean nous montre combien il est important de marcher dans la lumière. Rejeter la lumière, dit-il, c’est choisir d’être aveugle. Jean s’adresse à deux groupes de personnes dans la dernière partie de ce chapitre. Il parle de ceux qui refusent de croire, et de ceux qui croient mais ne vivent pas leur foi par peur de l’opinion des autres. Commençons par examiner ce qu’il dit de ceux qui refusent de croire. Nous lisons ceci aux versets 37 à 41 : « Malgré tous les signes miraculeux qu'il avait faits devant eux, ils ne croyaient pas en lui. Ainsi s'accomplit la parole annoncée par le prophète Ésaïe: ‘Seigneur, qui a cru à notre prédication? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé ?’ Ésaïe a dit encore pourquoi ils ne pouvaient pas croire: ‘Il a aveuglé leurs yeux et il a endurci leur cœur pour qu'ils ne voient pas de leurs yeux, qu'ils ne comprennent pas dans leur cœur, qu'ils ne se convertissent pas et que je ne les guérisse pas.’ Ésaïe dit cela lorsqu'il vit sa gloire et qu'il parla de lui. »

Notons en passant que lorsque Dieu dit qu’il leur a aveuglé les yeux, cela ne signifie pas qu’il leur a retiré leur libre arbitre. Souvenez-vous que certains parmi la foule et les chefs religieux ne voulaient délibérément pas croire. C'était leur choix. Et ce passage traite de ce qui arrive lorsqu'on choisit de ne pas croire en Jésus. Il y a ici des expressions qui nous déroutent. Il est facile de penser immédiatement : « Seigneur, pourquoi veux-tu aveugler les yeux des gens ? Seigneur, tu désires que tous soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » En fait, ce que Dieu nous dit ici, c'est que la même vérité qui rend la vue à ceux qui l'acceptent rendra encore plus aveugles ceux qui la rejettent. Et la clé pour comprendre ce passage se trouve dans la phrase à la fin du verset 41. Ésaïe a dit cela parce qu'il a vu la gloire de Jésus. Ésaïe, qui a écrit sa prophétie près de 800 ans avant qu’elle se réalise, écrivait à propos de Jésus. Jean tient à le souligner. Ésaïe écrivait à propos du rejet de Jésus. ‘Le bras du Seigneur’ ici, est une expression qui fait référence à Jésus. Ésaïe parle de Jésus-Christ comme de la personne la plus importante aux yeux du Père céleste, comme on dit aujourd’hui : « Cet homme est mon bras droit. »

Et voici ce que ce message tragique annonce : Dieu veut guérir son peuple, mais beaucoup le rejettent, beaucoup ont refusé d’entendre sa voix. Et Dieu va lui-même laisser libre cours à leur refus et précipitera leur ruine. A force de détourner leurs yeux de la lumière de Jésus qu’ils ont voulu étouffer, Dieu les a rendus encore plus aveugles. Voyez-vous, la lumière de Jésus est si éclatante que pour la rejeter, il faut se voiler les yeux et endormir son esprit. C'est là le grand danger, le danger de rejeter Jésus. C'est pourquoi il est si dangereux de penser qu'on peut attendre pour accepter la vérité de Jésus-Christ. Remettre à plus tard la décision d'accepter la vérité, c’est se voiler les yeux et endormir son cœur. Quand vous voyez la lumière, voici ce que Jésus vous demande de faire : « Courez vers elle. Allez-y aussi vite que possible. Sinon, vous prenez le risque de devenir aveugles même à la lumière. »

Jean parle ici de ceux qui refusent de croire, puis d'un autre groupe de personnes.

Il se tourne vers le groupe influencé par l'opinion des autres dans les versets 42 à 50 de notre chapitre : « Cependant, même parmi les chefs, beaucoup crurent en lui; mais, à cause des pharisiens, ils ne le déclaraient pas, de crainte d'être exclus de la synagogue. En effet, ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu. Quant à Jésus, il s'écria: ‘Celui qui croit en moi ne croit pas seulement en moi, mais en celui qui m'a envoyé, et celui qui me voit voit celui qui m'a envoyé. Moi, la lumière, je suis venu dans le monde afin que quiconque croit en moi ne reste pas dans les ténèbres. Si quelqu'un entend mes paroles mais n’y croit pas, ce n'est pas moi qui le juge, car je suis venu non pour juger le monde, mais pour le sauver. Celui qui me rejette et qui n’accepte pas mes paroles a son juge: la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera, le dernier jour. En effet, je n'ai pas parlé de ma propre initiative, mais le Père, qui m'a envoyé, m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer, et je sais que son commandement est la vie éternelle. C'est pourquoi ce que j'annonce, je l'annonce comme le Père me l'a dit.’ »

Dans ces derniers versets, comme nous l'avons vu plus tôt dans l’évangile selon Jean, Jésus fait ce que le Père lui dit de faire, non pas parce qu'il n'est pas égal au Père, mais parce qu'il a choisi de se soumettre humblement au Père céleste.

Dans ce passage, Jésus répond à ce groupe de personnes qui, comme Jean le dit, aiment la louange des hommes plus que celle de Dieu. C’est tout l’inverse de l’attitude de Jésus à l’égard de son Père du ciel. Jésus à toujours manifesté la gloire de Dieu. Que dire donc à une personne qui aime la louange des hommes plus que celle de Dieu ? Qu'entendez-vous Dieu vous dire lorsque vous vous surprenez à aimer la louange des hommes plus que celle de Dieu ? C'est un message qui doit être entendu par ceux qui sont dominés par la peur du regard des autres. Jésus leur dit : « Voici ce dont vous devez vous souvenir. C’est Dieu le Père qui m'a envoyé. C’est à lui que j’obéis. Souvenez-vous de lui, souvenez-vous de celui qui m'a envoyé. Voici donc ce que vous devez faire : concentrez toute votre attention sur la lumière qui vient d’en haut, sur cette voix qui vous parle. Pourquoi suivre les opinions des autres qui sont dans l'obscurité alors que vous avez la lumière en face de vous ? Voici ce que vous devez faire. N'oubliez pas le jugement dernier. Ne vous laissez pas emporter par les opinions des autres. Ne croyez pas que leur jugement est celui qui compte. Ce n'est pas le cas. Le jugement le plus important est celui que vous allez tous affronter ensemble. C'est le jugement de Dieu. »

C'est le jugement de Dieu qui donne la vie à tous ceux qui ont cru, et qui inflige la séparation définitive à tous ceux qui ont refusé de croire. Lorsque vous vous sentez jugés par les opinions de ceux qui vous entourent, faites ceci : au lieu de penser à ceux qui croient légitime de vous juger, imaginez plutôt que nous nous retrouverons un jour tous ensemble devant Dieu, et que nous serons jugés ensemble en sa présence. Voilà qui remettra les choses en perspective. En fait, alors que nous parlons à Dieu aujourd'hui à la fin de cette étude du chapitre 12 de l’évangile selon Jean, reconnaissons dans la prière sa grandeur et confessons notre petitesse. Ce n’est pas à nous de nous faire une opinion de Dieu. Notre attitude doit être humble : nous lui devons tout. Celui qui un jour va nous juger est la lumière du monde : « Notre Père du ciel, nous reconnaissons ensemble que tu es infiniment plus grand que nous. Nous voulons courir vers la lumière, c’est-à-dire vers toi, la lumière du monde. Alors, pardonne-nous pour ces moments où nous laissons les autres diriger notre vie. C’est vers toi que nous nous tournons. Permets que nous ne nous laissions pas aveugler par ce que les autres pensent, permets que nous ne fermions jamais les yeux à ta lumière. Viens nous éclairer, Seigneur, quand tout est obscur autour de nous et en nous, quand il nous arrive d’être confus. Nous voulons nous concentrer sur toi, et sur toi seul. Merci Seigneur parce que tu es la lumière. Nous voulons être à notre tour la lumière du monde pour refléter ta lumière et qu’elle pénètre dans la vie de beaucoup de ceux dont les yeux sont encore obscurcis. Accepte notre prière dans le nom de Jésus, amen. »

Eh bien, rejoignez-nous la semaine prochaine. Nous examinerons ensemble le chapitre 13 de l’évangile selon Jean en compagnie de Jésus quelques jours à peine avant sa mort sur la croix. Nous découvrirons combien ses paroles sont riches de sens et peuvent nous transformer.