Jean 14.16-21

Bonjour, et bienvenue à Dieu au quotidien, notre série d’études méditatives sur l’évangile selon Jean! Nous en sommes au quatrième jour de notre réflexion sur le chapitre 14 et étudierons ensemble les versets 16 à 21. Au cours de ces derniers jours, nous avons parlé de quatre choses spécifiques que nous devons faire lorsque notre cœur est troublé. Nous reprendrons demain notre liste des 12 choses que Jésus nous demande de faire, mais aujourd’hui je vous propose de réfléchir sur quatre vérités que Jésus nous enseigne et qui nous aident lorsque nous traversons une période difficile et tourmentée. Allons droit au but, car quatre choses, c'est beaucoup pour une courte étude !

Que faire lorsque notre cœur se trouble ? Nous implorons l'aide de l'Esprit de Dieu. Lisons les versets 16 et 17 de notre chapitre et écoutons ce que Jésus nous dit : « Quant à moi, je prierai le Père et il vous donnera un autre défenseur afin qu'il reste éternellement avec vous: l'Esprit de la vérité, que le monde ne peut pas accepter parce qu'il ne le voit pas et ne le connaît pas. [Mais] vous, vous le connaissez, car il reste avec vous et il sera en vous. »

Dans ce passage, Jésus appelle l'Esprit de Dieu notre défenseur, un mot extrêmement important. La Bible du Semeur précise son titre en disant « un autre défenseur en justice ». D’autres traduisent le mot grec utilisé « paracletos » par « avocat », « soutien » ou encore « conseiller ». Le Saint-Esprit prend notre défense ! Il est notre avocat, notre conseiller et notre aide, tout à la fois. C’est lui qui prend notre cause en main et qui apaise notre cœur troublé par sa vérité. Quand j’implore son aide, son soutien, son conseil, sa force, il est toujours là pour m’aider.

Le Saint-Esprit est avec nous. On pourrait dire dans le langage d’aujourd’hui qu’il est en quelque sorte notre coach personnel toujours prêt à intervenir 24 heures sur 24. C’est pourquoi Jésus peut nous rassurer lorsque notre cœur est troublé. Nous pouvons implorer le Saint-Esprit tout en nous souvenant que c’est ainsi que Jésus ne nous abandonnera jamais. Lisons ce qu’il dit au verset 18 de notre chapitre : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. » Rien n'est plus décourageant que de se sentir seul. Et Jésus dit ici : « Vous ne l’êtes pas. Vous n’êtes jamais seuls. Quand vous me reconnaissez comme votre Sauveur, vous savez que je ne vous laisserai jamais seuls. « Je reviens vers vous » nous promet-il ! Lorsque nous souffrons et nous croyons abandonnés, souvenons-nous de cette promesse : « Je ne vous laisserai pas orphelins ! » Nous demandons certes à Dieu de permettre que d’autres personnes nous aident quand nous sommes en difficulté, mais nous ne comptons pas sur eux pour combler notre solitude : Jésus, par l’Esprit Saint, Dieu lui-même est en nous et nous ne sommes donc jamais seuls, jamais orphelins.

Quand notre cœur est troublé, nous nous rappelons que l'Esprit de Dieu défend notre cause. Quand notre cœur est troublé, nous nous rappelons que l’Esprit de Dieu demeure en nous. Quand notre cœur est troublé, répétons-le, nous nous rappelons que nous ne sommes jamais seuls. Enfin, nous lisons cette parole si rassurante au verset 19 de notre chapitre : « Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez parce que je vis et que vous vivrez aussi. » Jésus promet à ses disciples qu’ils le verront vivant et qu’ils vivront aussi avec lui. Nous sommes vivants, nous qui croyons ! Même si notre cœur est troublé, même si la vie ne se déroule pas comme nous le souhaitons, nous sommes vivants. Ce que Jésus souligne ici, c'est que nous vivons dans un monde spirituellement mort. Nous vivons dans un monde où la plupart des gens ne connaissent pas Jésus- Christ. Lorsque nous regardons le monde qui nous entoure et que nous pouvons facilement être abattus par ce monde sans espérance, Jésus nous rappelle que nous ne sommes pas comme le monde. C'est la différence entre les ténèbres et la lumière. C'est la différence entre la mort et la vie. Nous ne sommes pas comme le monde. Oui, certes, nous vivons dans le monde, nous devons vivre dans ce monde. Et oui, ce monde peut parfois nous abattre, et les circonstances dans ce monde peuvent être accablantes, mais Jésus nous dit : « Souvenez-vous de ceci, je suis en vous, vous vivrez vous aussi. Parce que je vis, je suis ressuscité, vous vivrez aussi. Vous avez la joie de la vie de résurrection. Lorsque votre cœur est troublé, souvenez-vous toujours de cela. Voilà ce que Jésus nous a laissé : la vraie vie ; pas une vie temporaire, mais la vraie vie qui ne se termine jamais.

Que faisons-nous quand notre cœur est troublé ? Nous nous rappelons que nous vivrons, que nous sommes vivants. Bien plus, nous lisons au verset 20 que « ce jour-là, vous saurez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi et moi en vous. » Christ ressuscité est en nous ! Nous le rejoindrons au ciel le jour de son retour, mais nous sommes déjà en lui : notre identité se définit dès aujourd’hui en lui, nous somme en Christ. Notre identité ne réside pas dans notre travail. Donc, si vous perdez votre emploi et que votre cœur est troublé par cela, rappelez-vous que votre identité ne réside pas dans votre travail. Elle ne réside certainement pas dans un sport où vous excelleriez. Elle ne réside pas non plus dans votre famille. Votre identité est en Jésus-Christ. Nous en parlerons davantage lorsque nous aborderons ensemble le chapitre 17 de l’évangile selon Jean dans quelques semaines.

Notre identité, notre personne, ce que nous sommes au plus profond de nous-même, est en Christ. Et se souvenir de cela est si réconfortant lorsque notre cœur est troublé. Jésus, dans ce passage, nous dit : « Je suis en mon Père. » Nous avons parlé du Père, du Fils et de l’Esprit, et nous avons constaté qu’ils sont étroitement liés. Il est intéressant de constater que la vérité de la Trinité dans ce passage est étroitement liée à la vérité de notre union avec Christ et de notre unité en tant que croyants. Or, nous ne sommes pas unis les uns aux autres de la même manière, avec la même profondeur que l’unité de la Trinité, mais Jésus nous dit ici dans ces versets : « Comme le Père et moi sommes unis, devinez quoi ? Je veux vous réunir, je veux vous unir. Et comme le Père et moi sommes unis, je veux être uni à vous, et je veux que vous soyez unis en moi. »

Parfois nous nous demandons : « Est-il possible que cela fonctionne ainsi, qu’il y ait un seul Dieu qui contrôle trois super-entités, le Père, le Fils et le Saint-Esprit ? » Non, ce n’est pas ce que Jésus dit ici. Certains se demandent aussi : « Existe-t-il un seul Dieu qui se manifeste en trois entités distinctes, et qui ne peuvent jamais être deux de ces entités à la fois ? Est-ce bien ce qui est dit ici ? » Non, ce n’est pas ce qui est dit ici. D’autres encore se demandent : « Ce Dieu est-il tout en un, à tout moment, et nous, êtres humains, ne faisons l’expérience que d’une seule d’entre elles à la fois ? » Non, ce n’est pas non plus ce qui est dit ici.

Je comprends bien sûr qu’on puisse se poser ces questions. C’est la même question que nous nous posons tous. Comment comprendre la Trinité ? La vérité, c’est que Dieu est un, mais en trois personnes. Il est trois personnes en un seul être ; il est Dieu en trois personnes en permanence : Père, Fils, et Saint-Esprit. Et je suis uni en un seul Dieu, qui se manifeste à moi et vit en moi, grâce aux trois personnes qui caractérisent l’œuvre de Dieu dans le monde qu’il a créé et qu’il maintient par sa toute puissance. Notre Dieu unique est un Dieu en trois personnes : Dieu le Père, Dieu le Fils, et Dieu le Saint-Esprit.

Alors que j'en parle, vous vous dites peut-être : « Je ne comprends toujours pas la Trinité. » Et en partie, c'est normal, car la vérité de l’identité de Dieu dépasse toute compréhension humaine. Mais rappelons-nous que la réalité de la Trinité ne dépasse pas notre compréhension spirituelle. L’Esprit de Dieu nous révèle que notre Dieu est un Dieu unique en trois personnes, un seul Dieu qui agit dans nos vies, qui demeure en nous grâce à l’œuvre simultanée des trois personnes qui le caractérisent. Méfions-nous donc de ceux qui essaient de nous convaincre que, parce que cette réalité est difficile à comprendre, elle serait fausse. Ce serait tout simplement ridicule. Il y a beaucoup de choses difficiles à comprendre, même en mathématiques ou en chimie, des choses qui sont absolument vraies et que pourtant très peu peuvent comprendre. Et Dieu est évidemment bien plus complexe, bien plus réel que tout ce que nous pouvons étudier. Son identité reste un mystère. Mais la Trinité est une vérité, et c'est sur elle que repose notre unité en Christ. Cette discussion sur la Trinité est née de cette idée que lorsque son cœur est troublé nous devons nous rappeler que nous sommes en Christ. En tant que croyants, nous pouvons compter sur cela autant que sur le fait que Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit.

Que faire lorsque notre cœur est troublé ? Encore une chose nous rapporte Jean au verset 21 de notre chapitre : « Quand votre cœur est troublé, souvenez-vous que vous êtes aimés. » Jésus déclare : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; celui qui m'aime sera aimé de mon Père et moi aussi, je l'aimerai et je me ferai connaître à lui. »

Lorsque notre cœur est troublé, rappelons-nous qu'en tant que croyants en Christ, il n'y a pas un seul instant de notre vie où nous ne soyons pas aimés par la personne la plus importante pour nous. En fait, avant même de devenir croyant, nous l’avons déjà dit, il nous aimait déjà. Nous n'avions pas encore découvert son amour, nous ne l'avions pas encore accepté, qu’il nous aimait déjà individuellement depuis toujours !

Parlons donc ensemble un moment à ce Dieu qui nous aime. Alors que nous prions, pensons à la Trinité, à notre Dieu unique qui nous a créés pour sa gloire, à notre Dieu Jésus-Christ que nous a ramenés au Père en se sacrifiant pour nous, à notre Dieu le Saint-Esprit qui nous instruit, nous reprend, nous réconforte et défend notre cause en justice pour que nous puissions toujours vivre en présence de ce Dieu que nous adorons de tout notre cœur, même si nous savons si peu de lui à cause de notre infime petitesse.

« Ô Seigneur, nous confessons notre petitesse, nous admettons que nous savons si peu de choses sur toi. Ô Esprit Saint, remplis-nous de ta sagesse, viens à notre secours quand notre cœur se trouble parce que nous ne comprenons pas qui tu es.

Merci d’être notre conseiller, notre consolateur, notre protecteur, notre défenseur en justice. Quelle joie de t’avoir pour Dieu. Pardonne-nous lorsque nous t’attristons, lorsque nous oublions de te consulter, de demander ton aide, de te prier de nous soutenir. Ô Dieu notre Père, merci de nous avoir créés à ton image. Nous te reconnaissons comme notre Créateur, le créateur de l’univers entier. C’est toi qui le maintiens, c’est toi qui l’aimes, c’est toi qui nous aimes. Merci d’avoir envoyé ton Fils, ton unique, pour nous donner la vie éternelle. Ô Jésus-Christ, tu as tant fait pour nous, et c’est grâce à toi et tout ce que tu as fait de si merveilleux pour nous, que nous vivons et que nous vivrons à jamais. Accepte notre louange, toi qui ne nous laisses jamais seuls, en ton saint nom, que nous prononçons avec respect et reconnaissance, amen. »

Ne manquez pas de nous rejoindre demain. Nous terminerons ensemble notre survol du chapitre 14 de l’évangile selon Jean et examinerons les trois dernières vérités parmi les 12 que Jésus nous enseigne pour que nous sachions que faire lorsque notre cœur est troublé.