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Bonjour, et bienvenue à Dieu au quotidien, notre série d’études méditatives sur l’évangile selon Jean ! Nous en sommes au deuxième jour de notre étude du chapitre 14, et nous examinerons ensemble les versets 4 à 11 de ce chapitre. Dans ce passage, Jésus répond à quelques questions que ses disciples se posent sur la maison du Père et la demeure que Jésus va préparer pour ceux qui lui appartiennent, dont nous avons parlé hier. En parlant de cela, les disciples étaient perplexes, et Jésus répond à leurs questions. En fait, les questions que nous allons examiner dans ces versets transforment la mort, la confusion, et même la peur que nous pouvons ressentir face à l'avenir, en véritable espérance. La première question est posée par Thomas, l'un de ses disciples. Nous la lisons aux versets 4 à 7 de notre chapitre : « ‘Vous savez où je vais et vous en savez le chemin.’ Thomas lui dit: ‘Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pouvons-nous en savoir le chemin?’ Jésus lui dit: «C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez et vous l'avez vu.’ »
Jésus veut faire comprendre quelque chose de profond à ses disciples qui s’interrogent. Il n’a pas de carte géographique pour leur montrer la voie à suivre pour se diriger là où il va. Il veut leur faire comprendre ce que veut dire le suivre, et le suivre jusqu’au bout. Le chemin dont il parle n’est pas un endroit qu’on peut montrer du doigt, c’est une personne que l’on peut toucher du doigt. Il est intéressant que la question « comment en savoir le chemin ? » soit posée par Thomas, celui qui a eu tant de mal à accepter la résurrection de Jésus et qui a demandé des preuves physiques de sa résurrection. C’est lorsque Jésus est apparu aux 11 disciples et qu’il leur a demandé : « Touchez et regardez », qu’ils ont été convaincus et si heureux. La réponse de Jésus à Thomas est claire : « Bien sûr que vous connaissez le chemin ! Le chemin, c’est moi, la vérité c’est moi, la vie c’est moi ! Et vous me connaissez. »
- Quel est le chemin ? Ce n'est pas un principe. C'est une personne.
- Quel est le chemin ? Ce n'est pas un plan ou un projet. C'est une personne.
- Quel est le chemin ? Ce n'est pas un style de vie. C'est une personne.
- Quel est le chemin ? Ce n'est pas une liste de règles. C'est une personne.
- Quel est le chemin ? Ce n'est pas la sincérité. C'est une personne.
- Quel est le chemin ? Ce n'est pas une philosophie, un sentiment ou une religion. C'est une personne.
Jésus est le chemin ! Le découvrir, le connaître par sa Parole, c’est avoir découvert le chemin, la voie qui nous permet de le trouver. Jésus incarne la vérité. Dire vrai, c’est dire ce que Jésus dit. Vivre pour l’éternité, c’est communier avec lui baigné dans la vérité. Jésus n’est pas qu’un exemple à suivre, il EST le chemin, la vérité et la vie.
Notre cœur souffre, notre cœur est brisé, notre cœur est troublé : il a besoin de l’espérance. Le secours ne se limite pas à suivre l'exemple de Jésus ou à écouter ses paroles. Le secours d’un cœur troublé se trouve en la personne même de Jésus.
Jésus est le chemin. Beaucoup de gens prétendent connaître le chemin, mais seul Jésus est le chemin. Beaucoup disent comprendre la vérité, mais seul Jésus est la vérité. Beaucoup de gens proposent un style de vie particulier, mais seul Jésus est la vie : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »
Dire cela à des incroyants peut paraître présomptueux. N’y aurait-il vraiment qu’un chemin pour trouver Dieu, pour connaître la vérité et pour vivre à jamais ? N’est-ce pas une déclaration hautaine ? En fait, il ne peut y avoir qu’une seule vérité. Tout autre ‘vérité’ est pur mensonge. Et si Jésus n’est pas la vérité, c’est un menteur. Or, il a montré par sa personne, son caractère et ses œuvres, qu’il n’a jamais menti, et que personne n’a pu trouver une seule faute en lui. La vérité est sans compromis. Elle est sincère, c’est-à-dire sans faute, sans faille. Rien ne peut la contredire. Dire la vérité et parler de celui qui est vrai dans tout ce qu’il est et tout ce qu’il fait n’a rien de prétentieux ou d’orgueilleux. Celui qui s’est humilié au point de mourir sur une croix n’avait pas une trace de mensonge en lui. Accepter la vérité, c’est accepter Jésus, celui qui nous donne la vie et qui nous fait vivre dans la vérité.
« Je suis le chemin, la vérité et la vie » déclare Jésus avec tendresse mais aussi avec autorité. J'en discutais avec un ami il y a quelque temps au cours d’un déjeuner, et il m'a demandé : « Et les gens sincères mais incroyants, qu’en est-il d’eux ? Ces gens sont très sincères, et même plus moraux que certains chrétiens que j'ai rencontrés. La sincérité ne peut-elle pas être un chemin qui mène à la vie éternelle ? »
Et je lui ai répondu ceci. Il y a deux façons de voir le monde. L’une d’elle est de penser que nous sommes tous nés avec une morale supérieure. Et au fil de notre vie, certains font moins bien que d'autres. À cause de cela, certains s'éloignent de plus en plus de Dieu. D'autres se rapprochent de plus en plus de lui, peut-être par leur sincérité, peut-être par leurs bonnes actions. Et finalement, Dieu nous jugera en fonction de notre éloignement ou de notre rapprochement de lui au cours de cette vie.
C'est ainsi que certains voient les choses, mais ce n'est pas ainsi que Dieu les voit. En tout cas, certainement pas quand on lit ce que dit la Bible dans le livre de la Genèse. Le livre de la Genèse dit que nous sommes tous affectés depuis qu’Adam et Ève ont péché ; la terre entière en est affectée et l'humanité se trouve depuis sous l’emprise du mal. Sans Dieu, nous sommes tous perdus. Nous sommes plus éloignés de lui que nous ne pouvons l'imaginer. Voilà pourquoi Jésus est venu dans ce monde pour nous montrer le chemin. Il est, lui et lui seul, le chemin du retour vers Dieu de tous ceux qui sont perdus.
Il ne s'agit pas de savoir si certains sont plus proches de Dieu et d'autres moins proches de lui. Seules les personnes vraiment mauvaises auraient besoin de retourner vers lui, le chemin. Non, nous sommes tous perdus. Nous avons tous besoin de retourner à Dieu par Jésus-Christ, le seul chemin qui peut nous mener au Père. Nul ne peut venir au Père que par lui, la Porte qui nous ouvre l’accès, le bon berger qui nous guide vers Dieu.
La question de Thomas et la réponse que lui donne Jésus a suscité une autre question, que Philippe a formulée ainsi, comme nous le lisons aux versets 8 à 11 de notre chapitre : « Philippe lui dit: ‘Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit.’ Jésus lui dit: ‘Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire: ‘Montre-nous le Père’? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; c'est le Père qui vit en moi qui fait lui-même ces œuvres. Croyez-moi: je suis dans le Père et le Père est en moi. Sinon, croyez[-moi] au moins à cause de ces œuvres!’ »
Jésus a passé plusieurs années au milieu de ses disciples et pourtant, certains d’entre eux n’ont toujours pas compris que celui qu’ils reconnaissaient comme leur Seigneur est Dieu lui-même, que le Fils de Dieu et le Père sont un. C’est pourquoi Jésus semble réprimander Philippe : « Comment se fait-il que tu n’aies pas encore compris qu’en me voyant, en me voyant vivre et faire ce que je fais parmi vous depuis que je vous ai appelés, comment se fait-il que tu n’aies pas reconnu Dieu le Père en moi ? »
« Ne me connais-tu donc pas ? » Je crois que l'une des raisons pour lesquelles beaucoup de gens se méprennent sur le fait que Jésus est le chemin, c'est qu'ils comparent les religions et pensent : « Eh bien, telle religion a un certain nombre de règles, et telle autre a des règles différentes : laquelle dois-je suivre ? Laquelle est le chemin ? » En fait, il faut bien comprendre que le chemin à suivre n'est pas fait de règles à observer. Jésus dit : « Ne me connaissez-vous donc pas ? » Connaître le chemin, c’est connaître Jésus. Le chemin n’est rien d’autre qu’une relation, une relation avec Dieu par Jésus-Christ. Cette relation est une véritable communion de cœur et d’esprit. J'ai constaté dans ma vie que plus je connais Jésus, plus le paradis devient réel. Dès que je l'ai connu, dès que je me suis engagé envers lui, le paradis est devenu une réalité pour moi.
Quel chemin suivez-vous pour parvenir à Dieu ? Si vous croyez en Dieu par Jésus-Christ, louez notre Seigneur avec moi. Si vous n'avez jamais dit à Jésus-Christ : « Tu es le chemin, tu es la vérité, tu es la vie ; je veux venir au Père par toi », je vous invite à le confesser de tout votre cœur avec moi maintenant : « Seigneur Jésus-Christ, je me rends compte que je ne peux pas venir à toi en observant minutieusement une liste de règles ou une religion inventée de toutes pièces.
Je ne peux pas venir à toi par la voie de mon choix, car je suis perdu. J’ai besoin que tu me montres le chemin qui mène à toi. Je veux te faire confiance. Je crois en toi et je t’accepte comme le chemin, la vérité et la vie. Merci parce que tu as préparé une place pour moi auprès de notre Père du ciel, dans sa maison éternelle. Je crois en toi. Merci pour tout ce que tu as fait pour moi. Permets que je puisse progresser dans tes voies pour que tout ce que je fais, je le fasse pour ta gloire. C’est en ton nom que je te prie, amen. »
Eh bien, rejoignez-nous demain. Nous parlerons de trois autres choses précises que Jésus nous a dit de faire lorsque notre cœur est troublé, en réfléchissant ensemble sur les versets 12 à 15 du chapitre 14 de l’évangile selon Jean.