15:11
Bonjour, et bienvenue à Dieu au quotidien, notre série d’études méditatives sur l’évangile selon Jean ! Aujourd'hui, nous en sommes au troisième jour de notre étude du cinquième chapitre, et notre réflexion se concentrera sur les versets 16 à 23.
Nous allons commencer notre réflexion sur ce que Jésus veut nous dire sur lui-même au verset 16. Vous vous souvenez que, pendant les deux premiers jours de cette semaine, nous nous sommes concentrés sur la guérison de l’homme infirme à Béthesda, ainsi que sur sa rencontre avec lui dans le temple et la transformation spirituelle que Jésus désirait voir dans la vie de cet homme. La guérison physique n’était que la première étape de cette transformation. Le reste du chapitre est un long enseignement de Jésus aux chefs religieux de Jérusalem, que Jean appelle ‘les Juifs’.
C’est la guérison de cet homme qui a provoqué l’intervention de Jésus. D’après les pharisiens, Jésus est condamnable parce qu’il aurait violé la loi de Moïse en accomplissant un signe miraculeux en faveur d’un infirme le jour du sabbat ! Mais, imperturbable, Jésus saisit cette occasion pour affirmer avec autorité son lien étroit avec Dieu le Père. Les miracles de Jésus manifestent sa puissance auprès de ceux qu’il guérit, mais ils révèlent aussi qui est vraiment Jésus. Écoutons donc ce que Jean rapporte à ce propos aux versets 16 à 18 du chapitre 5 de son évangile : « C'est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus [et cherchaient à le faire mourir], parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat. Cependant, Jésus leur répondit: ‘Mon Père est à l'œuvre jusqu'à présent ; moi aussi, je suis à l'œuvre.’ Voilà pourquoi les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir : parce que non seulement il violait le sabbat, mais il appelait aussi Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. »
Jésus affirme des vérités profondes sur lui-même, et déclare ouvertement et sans crainte des chefs religieux qui l’accusent, ce que signifie pour lui être le Fils de Dieu. Qu’est-ce que cela veut dire ? Comment peut-on parler du Dieu unique, et en même temps de Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit ? Il y a un seul Dieu en trois personnes. Jésus a marché sur cette terre, il est né d’une femme ; il était à la fois homme et Dieu. Et dans son discours aux pharisiens, Jésus décrit ce que signifie pour lui être le Fils de Dieu, l’une des trois personnes de la Trinité : le Père et lui sont un ; le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un ! Jésus, pleinement homme, déclare cette vérité éclatante aux pharisiens avec sa voix tout humaine. Voilà qui est surprenant ! Mais, en termes concrets, qu’est-ce que cela veut dire ? Eh bien Jésus nous l’explique dans sa longue conversation avec les pharisiens. C’est ce que nous allons explorer au cours des prochains jours.
Tout d’abord, cela signifie que le Fils est égal au Père. Je sais que dans notre façon de penser, nous pensons que les fils naissent toujours d'un père, mais lorsque Jésus a utilisé le terme Fils de Dieu, il voulait dire qu'il est égal au Père. C'était une façon de dire les choses à son époque. Il a appelé Dieu son Père, et les pharisiens l'ont bien compris. Ils ont compris que lorsqu'il disait cela, il voulait dire qu'il se faisait égal à Dieu. Depuis, Jésus nous a tous enseignés à appeler Dieu ‘notre Père’. À son époque, personne n'appelait Dieu ‘Père’. Donc, pour lui, dire cela revenait à dire : « Je me mets au même niveau que Dieu. » Les pharisiens l’ont compris, et Jésus n'a pas nié qu'il se faisait égal à Dieu. Il n'a pas essayé de les corriger. Au lieu de cela, il s'est efforcé de prouver qu'il était égal à Dieu. Quiconque prétend que Jésus ne pensait pas qu'il était Dieu, qu’il ne savait pas qu'il était Dieu, et ne l'a pas enseigné, n'a pas lu ce passage du chapitre 5 de l’évangile selon Jean. Jésus dit clairement qu’il est Dieu. Le Fils est égal au Père. Il appelle Dieu son Père, et il ajoute que le Père et le Fils sont toujours à l’œuvre. Les pharisiens étaient contrariés au point de vouloir tuer Jésus parce qu’il avait guéri un homme le jour du sabbat. Eh bien, leur répond-il, ‘Dieu est à l’œuvre le jour du sabbat.’ Il s’est certes reposé le premier jour du sabbat, la Bible nous le dit. Mais s’il n’était pas à l’œuvre constamment, même les jours de sabbat, la création cesserait d’exister, rien ne serait maintenu en place. C’est pourquoi Jésus dit : ‘Moi aussi, je suis à l’œuvre, car le Père et moi sommes égaux.’ Cela dérangeait les pharisiens. Ils voulaient continuer ce défi, mais ils n'en étaient pas capables, parce que Jésus n'avait pas fini de les enseigner. Il avait beaucoup à leur dire ce jour-là.
Jésus leur dit ensuite ce que signifie être le Fils de Dieu, comme on le lit aux versets 19 et 20 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, sinon ce qu'il voit le Père accomplir. Tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. En effet, le Père aime le Fils et lui montre tout ce que lui-même fait, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement. »
Il est important de comprendre cela au sujet du Fils de Dieu : Jésus, le Fils, est égal au Père, mais pendant qu'il était sur terre, il était soumis à la volonté du
Père. Il a fait ce qu'il a vu son Père faire, quand il était dans les cieux en sa présence. Cette déclaration étonnante révèle l'humilité de Jésus-Christ quand il était parmi nous. Certaines pensent que parce que Jésus était soumis, parce qu'il
faisait ce qu'il voyait le Père faire, cela signifie qu'il était en quelque sorte inférieur à Dieu. Non. Jésus, dans sa condition humaine, s'est limité, mais il ne s'est pas diminué.
L'une des raisons pour lesquelles il s'est soumis à la volonté du Père est de nous donner un exemple. Jésus dit ici : ‘Je ne peux rien faire par moi-même. Je ne peux faire que ce que je vois le Père faire.’ S’il en est ainsi de Jésus, il en est de même pour nous. Jésus nous enseigne à vivre une vie où nous ne faisons pas confiance à notre force, à nos moyens quels qu’ils soient, mais nous désirons que nos vies soient modelées sur l'œuvre de Dieu, l'œuvre de notre Créateur, l'œuvre de notre Sauveur.
Jésus déclare qu’il est soumis au Père pendant qu'il est sur cette terre, et ensuite il parle d'une troisième vérité concernant ce que signifie pour lui être le Fils de Dieu. Il dit que le Fils a le pouvoir de donner la vie. Nous lisons au verset 21 : « En effet, tout comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, le Fils aussi donne la vie à qui il veut. »
Le Fils de Dieu est celui qui donne la vie. Il est le Créateur ; la Bible nous le dit
dans la lettre de Paul aux Colossiens et dans d'autres endroits. Il a donné la vie en premier lieu, mais il est aussi celui qui ressuscitera les morts. Le pouvoir de résurrection, le pouvoir de donner la vie, appartient à Dieu seul, et Jésus a ce pouvoir. C'est lui qui nous donne la vie. L’évangile selon Jean nous rappelle à maintes reprises que Jésus est la vie.
Alors la question que je dois me poser, la question que je dois vous poser aujourd'hui, est celle-ci : Est-il votre vie aujourd'hui ? Cherchez-vous quelque chose d'autre, quelqu'un d'autre, pour vraiment vous donner la vie ? Nous voulons tous une vie abondante, passionnante et agréable, et il y a beaucoup de choses qui nous le promettent. Eh bien, le Fils est celui qui a le pouvoir de donner la vie. Et c'est lui qui va nous donner la vie éternelle ! Au commencement, c'est lui qui nous a créés et
nous a donné la vie. Jour après jour, tout au long de la journée, c'est en lui que nous trouvons la vie. Il est la résurrection. Il est la vie.
Que signifie être appelé le Fils de Dieu ? Le Fils est égal au Père. Il fait ce qu'il voit le Père faire. Il a le pouvoir de donner la vie. Et puis aux versets 22 et 23 de notre chapitre, une longue section commence, dans laquelle Jésus parle du Fils comme étant celui à qui tout jugement est confié. Être Fils, être le Fils de Dieu, c'est être juge. Lisons donc ce passage ensemble : « Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. »
Le Père et le Fils, nous l'apprenons dans ces versets, sont égaux en caractère.
Ils sont égaux en œuvres. Et donc Jésus dit qu'ils doivent aussi être égaux en honneur. Vous vous souvenez qu’au chapitre 3 de l’évangile selon Jean, Jésus a clairement enseigné qu'il n'est pas venu condamner le monde mais pour le sauver. Ici, il nous rappelle qu'à la fin du monde, Jésus jugera. Il est venu la première fois en tant que Sauveur, mais il reviendra la deuxième fois en tant que juge. Parce que Dieu le Père a remis tout jugement entre les mains du Fils. Voilà ce que signifie être le Fils de Dieu. Jésus-Christ est le point central du jugement de tous les humains. Car c'est dans l'attitude d'une personne envers le Fils que l’on voit sa véritable attitude envers le Père. Nous voyons Jésus. Il a marché sur cette terre. C'est dans notre attitude envers lui que nous voyons notre véritable attitude de cœur envers le Père. Le cœur d'une personne envers Jésus est le test décisif qui révèle ce qu’est son cœur envers le Père. Celui qui aime Jésus aime le Père, et on ne peut pas aimer le Père sans aimer le Fils. Car les deux sont un. Et donc, à la fin des temps, Jésus sera le seul juste, le seul juge de confiance.
Demain, nous poursuivrons notre réflexion en examinant ensemble les versets 24 à 30 de notre chapitre qui nous éclairent sur ce que Jésus veut nous dire sur le jugement dernier.
Mais alors que nous terminons aujourd’hui cette première partie de notre examen sur qui est Jésus en tant que Fils de Dieu, j'aimerais prendre un moment avec vous pour nous concentrer sur lui dans l'adoration. Et lorsque nous l'adorons, l'une des façons de l'adorer est de confesser, de déclarer devant lui ce qu’il est pour nous : « Jésus, je reconnais ta grandeur. Je reconnais ta splendeur. Tu es égal au Père, pleinement Dieu, pleinement homme. Je reconnais ton humilité. Tu as choisi de faire ce que tu as vu le Père faire. Aide-moi à être humble comme toi, à être humble devant toi. C’est toi qui tient ma vie entre tes mains. C’est toi qui donne la vie, personne d’autre. Je ne veux pas te rejeter, je ne veux pas chercher ailleurs la vie éternelle que toi seul peut donner. Seigneur, je te reconnais comme le seul juge juste. Le jugement du Père a été confié entre tes mains. Je sais que je peux te faire confiance en tant que mon juge au dernier jour. Aide-moi donc à me préparer à te rencontrer ce jour-là, toi mon Sauveur, toi mon Seigneur. Et comme tu nous as montré l’exemple en te soumettant au Père, nous voulons nous aussi nous soumettre à toi et faire ta volonté, pour honorer Dieu, notre Père. Que ton Esprit vienne à notre secours lorsque nous défaillons, lorsque nous doutons. Aujourd’hui, Seigneur, c’est en ton nom que nous faisons monter vers toi notre prière, amen. »