Jean 5.24-30

Semaine 5 - jour 4

Évangile selon Jean

Jean 5.24-30

15:09


Dans ces versets, vous découvrez une confiance certaine en l'avenir, qui ne peut venir que de la parole de Jésus-Christ. Et nous obtenons des réponses sur l'avenir, qui nous sont très clairement présentées dans la Bible, concernant le jugement et ce qui est à venir.
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Notes de l'épisode

Bonjour, et bienvenue à Dieu au quotidien, notre série d’études méditatives sur l’évangile selon Jean ! Aujourd'hui, nous réfléchirons ensemble sur les versets 24 à 30 du cinquième chapitre. Hier, nous avons commencé à examiner ce que signifie pour Jésus être le Fils de Dieu. Et nous nous sommes rappelés que pour Jésus, être le Fils de Dieu, c’est être égal au Père. Jésus fait ce qu'il voit faire au Père. Il a le pouvoir de donner la vie, et c'est à lui que tout jugement est confié. Ce dernier point est au cœur de nombreuses remarques de Jésus aux pharisiens qui veulent le tuer. Il leur parle du jugement et de sa signification. Il leur parle du jugement et de son impact sur nos vies.

Dans ces versets, vous découvrez une confiance certaine en l'avenir, qui ne peut venir que de la parole de Jésus-Christ. Et nous obtenons des réponses sur l'avenir, qui nous sont très clairement présentées dans la Bible, concernant le jugement et ce qui est à venir. Lisons donc les versets 24 à 27 de notre chapitre, où Jésus commence par dire : ‘En vérité, en vérité’. Jésus répète cette expression à trois reprises dans ce passage. Chaque fois qu’il l’utilise, il veut dire : ‘Comprenez bien, ne manquez pas ceci, écoutez-moi.’ La Bible du Semeur traduit cette expression ainsi : ‘Oui, vraiment, je vous l’assure.’ « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà là, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront. En effet, tout comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné [aussi] le pouvoir de juger, parce qu'il est le Fils de l'homme. »

Dans la réponse de Jésus concernant le jugement, nous discernons le moment présent de la décision et son importance, ainsi que l'heure finale du jugement ; ces deux temps forts sont réunis. Celui qui écoute ma parole, dit Jésus, maintenant, mais il dit aussi qu'un temps viendra. Et dans ces versets, nous apprenons que ceux qui sont sans Christ sont spirituellement morts. J'ai un manque dans ma vie, un vide dans ma vie, un vide dans ma vie sans Christ, car je suis incapable d’avoir une relation comme j’aurais dû l’avoir.

Nous avons besoin d'un sauveur, nous avons besoin que quelqu'un vienne nous secourir, et Jésus dit : ‘Je suis venu dans ce monde pour cette raison même. Je veux vous donner la vie.’ Voyez-vous, Jésus est le juge, mais il n'a pas l'intention de nous donner la mort. Ce n'est pas un juge qui cherche à condamner qui que ce soit. C'est un juge qui est venu avec l'intention de nous donner la vie. Il veut nous donner le meilleur verdict. Il est mort sur la croix pour nous donner la vie. En fait, il prononce des paroles incroyables : quiconque entend sa parole et croit en lui est déjà passé de la mort à la vie ! Il a déjà la vie éternelle. Il ne sera pas condamné. Le jugement est déjà rendu. Oui, il est déjà rendu.

Jésus précise dans ces versets que celui qui croit en lui a la vie éternelle. Non pas qu'il l'aura, mais qu’il l'a déjà reçue. Dès que nous disons à Jésus-Christ : « Je veux commencer une relation avec toi, j'ai besoin de ton pardon, je veux te suivre, » dès que nous lui faisons confiance comme notre Sauveur, nous obtenons la vie éternelle. Je comprends qu'en arrivant au ciel, nous ferons un grand bond en avant dans la qualité de la vie éternelle, car nous recevrons un corps ressuscité et serons dans un lieu parfait, alors que nous ne sommes pas encore dans ce lieu parfait.

L'idée que j'aurai la vie éternelle un jour ne se trouve pas dans la Bible. En fait, tout est déjà réglé, nous ressusciterons ! Jésus confirme que nous ne serons pas condamnés. Nous sommes passés de la mort à la vie. La vie éternelle en présence de Dieu commence à partir du moment où nous lui remettons notre vie entière sur cette terre. Signé, scellé, tout est accompli. L’idée qu'à notre mort, même en tant que croyant en Christ, nous ferions la queue quelque part, serpentant jusqu'à Saint-Pierre, ne se trouve nulle part dans la Bible. Pour certains, il tiendrait un grand livre et, lorsque nous arriverons enfin à lui, il vérifiera si notre nom est inscrit ou non dans le livre. Vous y entrerez et vous devrez vous frayer un chemin à travers cette file en vous demandant : « Suis-je inscrit ou non ? » Cela n'est mentionné nulle part dans la Bible. La Bible dit qu'au moment où vous venez à Christ, vous n'êtes plus dans une file d’attente. Nous sommes déjà passés de la mort à la vie.

Jésus continue de parler du jugement à venir aux versets 28 à 30. Écoutez bien ce qu'il dit, car certaines questions se dégagent de ce passage : « Ne vous en étonnez pas, car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et en sortiront: ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. Je ne peux rien faire de moi-même: je juge d'après ce que j'entends, et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais celle du Père qui m'a envoyé. »

Jésus dit ici que beaucoup sortiront de leurs tombeaux pour vivre avec lui, et que beaucoup en ressusciteront pour être condamnés. Trois questions importantes se posent à nous au fil de ces versets. Premièrement, pourquoi y aura-t-il encore des humains dans leurs tombeaux ? Si je crois en Christ, pourquoi ressusciterais-je de ma tombe pour vivre ? Ne vais-je pas immédiatement auprès de Jésus à ma mort ? Oui, bien sûr, c'est ce que la Bible enseigne. Quitter le corps, c'est être présent avec le Seigneur, nous a enseigné l’apôtre Paul. Alors pourquoi serions-nous encore dans nos tombeaux ? Eh bien, en fait, ce sont nos corps qui sont dans nos tombeaux, et non nos esprits. À la mort, notre corps reste sur terre. Voilà pourquoi nous célébrons des obsèques avec le corps sur place. Un jour, ce corps sera ressuscité. Le corps de Jésus est ressuscité dès sa sortie du tombeau.

Lorsque les proches de Jésus sont retournés au tombeau pour chercher son corps, il n'y avait plus de corps physique. Nos corps ressusciteront au retour de Jésus. Mais une deuxième question se pose : comment Jésus peut-il dire que ceux qui sont condamnés ressusciteront aussi ? Certains ressusciteront pour vivre, d'autres pour être condamnés. De quoi s'agit-il ?

Cela signifie tout simplement que nous vivrons tous éternellement. Ou peut-être serait-il plus exact de dire que certains vivront éternellement en présence de Dieu, tandis que d'autres vivront éternellement séparés de Dieu. Le fait est que nous avons été créés pour être immortels. Dieu nous a créés pour que nous vivions éternellement. C'est pourquoi le salut est si important. La mort physique n'est la fin pour personne. Je vivrai éternellement quelque part. C'est pourquoi il est si vital que nous apprenions à connaître Jésus-Christ pendant notre vie sur terre, car c’est ici-bas que nous pouvons développer une relation avec lui et vivre déjà en communion avec lui.

Parce que si je refuse d’avoir une relation avec Dieu dans cette vie, Dieu honorera ce choix pour l'éternité. Parce que cela révèle mon cœur pour l'éternité. Ce n'est pas comme si mon cœur allait changer pour l'éternité. Tout ce que je fais sur terre révèle ce que mon cœur sera pour l'éternité. Ainsi l'idée que certains sont ressuscités pour être condamnés révèle que tous les humains ressusciteront bien au jour dernier, mais que tous n’iront pas au ciel avec Dieu. Le mot ‘ressuscité’ ne signifie pas qu'ils iront au ciel. Leurs corps sortiront du tombeau avec leur esprit. Ils se présenteront devant Dieu. Et c’est à ce moment-là que Jésus les jugera et les condamnera à vivre loin de Dieu pendant l’éternité.

Je suis conscient que ce sont des questions auxquelles je ne vous propose que de brefs éléments de réponse. Je vous conseille de lire des études plus fouillées sur ce sujet pour approfondir votre réflexion sur le jugement dernier. Pour certains d'entre vous, cela soulève plus de questions que ça apporte de réponses. Mais ce n’est pas plus mal ! C'est pourquoi nous continuons à étudier la Parole de Dieu. Notre passage pose une autre question : qu'en est-il de ceux qui ont fait le bien et de ceux qui ont fait le mal ?

Jésus déclare que ceux qui ont fait le mal ressusciteront pour être condamnés. Ceux qui ont fait le bien ressusciteront pour vivre éternellement avec Dieu. Certains se demandent : est-ce que le jugement de Jésus serait basé sur nos œuvres ? Non, certainement pas. Il est basé sur notre foi. On ne peut pas fonder sa théologie sur un seul mot. Il faut comprendre ce que ce mot signifie dans son contexte. Et dans l'enseignement de Jésus, faire le bien équivaut à le connaître. Au verset 24, il dit que ceux qui entendent sa parole et croient en lui ont la vie éternelle. Et c'est à cela qu'il fait référence ici, lorsqu'il parle de faire le bien. Il fait allusion aux œuvres bonnes de la foi, de la foi en lui, de la confiance en lui seul. Voilà quelques questions qui doivent être abordées en parcourant ce chapitre et ces versets.

Mais avant de terminer aujourd'hui, ne manquez pas ceci : en comparant Jean 5.25 et Jean 5.28, il est clair que la question de notre jugement éternel est tranchée lorsque nous entendons sa voix. Nous lisons aux versets 24 et 25 ce que Jésus déclare avec assurance : « Celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle. » Puis, au verset 28, Jésus ajoute : « l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix. »

Voyez-vous, voici le problème. Soit j'entends sa voix maintenant et je lui fais confiance, soit je l'entendrai plus tard et je serai jugé par lui. Soit je l'entends maintenant comme celle de mon berger qui veut prendre soin de moi, soit je l'entendrai plus tard comme celle de mon juge qui me condamnera à une éternité loin de sa présence. Le message de la Bible est clair. Un jour, tout genou fléchira, toute langue confessera que Jésus-Christ est Seigneur. Jésus nous parle maintenant. La question est : est-ce que j'écoute ? Est-ce que je l'entends maintenant comme le berger ? Qui est Jésus ? Il est le Fils de Dieu !

Et au cours de ces deux derniers jours, nous avons appris une partie de ce que cela signifie, notamment le fait qu'il sera le juge final, non pas un juge qui désire condamner, mais un juge qui désire donner la vie. En nous adressant à lui aujourd'hui, nous pouvons parler au Seigneur tout puissant qui nous jugera un jour. Parlons-lui et demandons-lui de renouveler notre confiance.

Nous pouvons lui dire : « Jésus-Christ, pour une raison ou une autre, j’ai craint le jugement à venir. Même en tant que croyant, je le craignais, je m'inquiétais de ce qui pourrait arriver. Je découvre dans ta Parole que la vie éternelle nous est donnée et qu’elle ne peut pas nous être enlevée, parce que tu as tout fait pour que je t’appartienne. Tu n’es pas venu pour me condamner, mais pour me faire passer de la mort à la vie. Je te prie de pouvoir vivre aujourd’hui et demain avec confiance, dans l’adoration, en attendant avec impatience ce jour où je te rencontrerai prosterné devant toi, mon Sauveur, mon Seigneur, grâce à ce que tu as fait pour moi. Je n’ai pas peur que tu sois mon juge, parce que je sais que tu m’a libéré de toutes les fautes que j’ai commises, et que tu me donnes la force de te suivre en gardant la foi. Et c’est en ton nom si précieux que je te prie et t’adore, amen. »

Rejoignez-nous demain ! Nous parlerons ensemble de cinq témoins de ces vérités sur Jésus que nous avons étudiées ces derniers jours.