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Bonjour, et bienvenue à Dieu au quotidien, notre série d’études méditatives sur l’évangile selon Jean ! Aujourd'hui, nous examinerons ensemble les versets 12 à 30 du huitième chapitre. Je vais lire le verset 12 afin de vous donner une idée de ce que nous allons aborder ensemble : « Jésus leur parla de nouveau. Il dit: ‘Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie.’ » Ces paroles éclairent tout ce dont nous allons parler aujourd'hui, alors que nous examinons ce que Jésus-Christ peut faire dans nos vies.
Vous vous souvenez peut-être que la semaine dernière, en étudiant le chapitre 7 de l’évangile selon Jean, nous avons parlé de la fête des Tentes : deux immenses chandeliers étaient placés dans la cour des femmes du temple. Ces candélabres éclairaient la cour jour et nuit pendant toute la durée de cette fête pour rappeler au peuple la colonne de feu qui l’avait guidés à travers le désert. Les chapitres 6, 7 et 8 de Jean sont très intéressants. Le chapitre 6 mentionne la manne du désert et Jésus, qui représente le pain de la vie. Le chapitre 7 parle du rocher qui abreuve le peuple au cours de son errance dans le désert, qui représente Jésus, celui qui étanche notre soif spirituelle. Au chapitre 8, nous discernons la colonne de feu, qui guidait le peuple dans le désert, et Jésus qui annonce qu’il est la lumière du monde. Cette lumière n’est autre que la vérité, celle qui nous sauve et change notre vie. Le livre de Jean est très profond. Nous ne faisons que le survoler. Mais je vous encourage à approfondir votre réflexion sur cet évangile, pour en mesurer sa valeur et les bienfaits qu’il peut nous apporter.
Ici, Jésus déclare qu’il est la seule réponse au problème des ténèbres. Il est LA lumière, pas seulement une lumière, pas une lueur dans l’obscurité. « Je suis la lumière du monde. » Et les pharisiens n’ont pas manqué de l’interpeler à ce propos. Nous lisons aux versets 13 à 15 de notre chapitre : « Là-dessus, les pharisiens lui dirent: ‘Tu te rends témoignage à toi-même; ton témoignage n'est pas vrai.’ Jésus leur répondit: ‘Même si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d'où je suis venu et où je vais. Quant à vous, vous ne savez pas d'où je viens ni où je vais. Vous, vous jugez de façon humaine; moi, je ne juge personne.’ »
Alors que nous parcourons ces versets, cette discussion entre Jésus et les pharisiens, je voudrais vous encourager à ne pas simplement la considérer comme une dispute entre Jésus et des personnes qui doutent ou qui tentent de le défier. Je voudrais plutôt vous encourager à considérer cet échange comme un moyen de nous conduire à la vraie foi. Car c’est le but que Jean s’est fixé pour l’ensemble de son livre. Nous lisons au verset 30 qu’à la fin de cet entretien « beaucoup crurent en lui. » Beaucoup de gens assistent à ce débat avec les pharisiens dans le temple.
Il leur suffit d’entendre Jésus dire ces choses avec tant de clarté qu’ils croient en lui. Qu'est-ce qui, dans ce que Jésus dit ici, nous incite à lui faire confiance ? Que se passera-t-il dans ma vie si je le suis ? Cela s’entend dans les paroles mêmes de Jésus. Ses paroles nous invitent à croire en lui, à lui faire confiance, à lui confier notre vie entière.
Au cours de son entretien avec les pharisiens ce jour-là, Jésus leur dit avec une assurance frappante : « Je sais d'où je suis venu et où je vais. » Voyez-vous, quand on rencontre quelqu'un qui sait d’où il vient et où il va, on a envie de le suivre. Jésus dit : « Suivez-moi. » Je suis attiré par lui parce qu'il sait où il va. Au fait, il ne s'agit pas ici de confiance en soi. Ce qu’affirme Jésus n’est pas une pensée auto-imposée, égocentrique. C'est la confiance de Jésus-Christ. Il sait où il va parce qu'il connaît le plan de Dieu pour sa vie et il veut nous donner la même confiance. C'est pourquoi nous voulons le suivre, car il nous donne la confiance de vivre la vie que Dieu a préparée pour nous. Nous le suivons parce que nous savons où il va. Non seulement Jésus sait où il va, mais il sait qu’il est proche du Père.
Nous le suivons donc non seulement parce que nous savons où il va, mais nous voulons aussi le connaître parce qu'il est proche du Père. Voici ce qu’il dit aux versets 16 à 20 de notre chapitre : « Si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul, mais le Père qui m'a envoyé est avec moi. Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux personnes est vrai. Or, je me rends témoignage à moi-même et le Père qui m'a envoyé me rend aussi témoignage. Ils lui dirent donc: ‘Où est ton père?’ Jésus répondit: ‘Vous ne connaissez ni moi ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.’ Jésus dit ces paroles alors qu'il enseignait dans le temple à l'endroit où était le trésor, et personne ne l'arrêta parce que son heure n'était pas encore venue. »
Ce que dit Jésus est réel. Jean fait un rapport précis sur l’endroit où Jésus s’est adressé à la foule, dans le temple à l'endroit où était le trésor - sans doute là où se trouvaient les troncs qui recueillaient les dons des fidèles -, pour situer cette conversation dans l’histoire. Lorsque Jésus s'adresse aux pharisiens, il parle de sa relation avec Dieu, le Père qui l’a envoyé. Pour vous rapprocher de Dieu, suivez Jésus, apprenez à le connaître. Voyez-vous, en le connaissant, vous connaissez le Père. Si je souhaite une relation plus profonde avec Jésus-Christ, c'est parce que je sais que cela mène à une relation plus profonde avec Dieu, Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. Jésus est proche du Père, et en m'approchant de lui, je me rapproche de Dieu. Je ressens la relation intime avec Dieu pour laquelle il m'a créé. Dieu nous a créés pour vivre en relation avec lui, en communion profonde avec lui.
Et Jésus est venu dire : « Voilà ce que je veux pour vous, alors apprenez à me connaître afin de connaître Dieu. » C'est ce qui nous attire à lui, et c’est ce qui a poussé beaucoup à avoir la foi ce jour-là.
Jésus a aussi parlé d'une troisième chose qui a poussé beaucoup de ses auditeurs à croire en lui : il a parlé de la vie. Il a parlé du fait qu'il offre la vie à ceux qui vont mourir. Nous lisons aux versets 21 à 24 ce que Jésus avait à dire : « Je m'en vais et vous me chercherez, mais vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez pas venir là où je vais.’ Là-dessus les Juifs dirent: «Va-t-il se tuer, puisqu'il dit: ‘Vous ne pouvez pas venir où je vais’ ?’ Il leur dit: ‘Vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, je suis, vous mourrez dans vos péchés.’ »
Voyez-vous ce qu’il se passe ici ? Alors que Jésus dit aux pharisiens: « Vous allez mourir dans vos péchés. », ils se demandent : « Où va-t-il ? De quoi parle-t-il ? » Et Jésus répond : « Ne m'avez-vous pas entendu ? J'ai dit que vous allez mourir dans vos péchés. » Les pharisiens ne comprennent pas, ou ne veulent pas comprendre que Jésus s’adresse à eux, et que ce qu’il leur dit s’adresse bien à eux. Pourquoi ne cherchez-vous donc pas la vie ? » Certains dans la foule ont bien entendu ce que Jésus disait ce jour-là et ils ont finalement cru.
Jésus offre la vie à ceux qui vont mourir dans leur péché. Alors, que dois-je faire ? Eh bien, puisque Jésus sait où il va, je n’ai qu’à le suivre ! Parce qu'il est proche du Père, j'ai besoin de le connaître. Et puisqu'il offre la vie à ceux qui meurent, j'ai besoin de croire en lui. J'ai confiance en lui, car il est le seul à pouvoir m'offrir la vie dont j'ai besoin.
Nous lisons aux versets 25 à 30 ce qu’il s'est passé ce jour-là, à la fin de cette conversation : « ‘Toi, qui es-tu?’ lui dirent-ils. Jésus leur répondit: ‘Ce que je vous dis depuis le début. J'ai beaucoup de choses à dire et à juger à votre sujet, mais celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au monde.’ Ils ne comprirent pas qu'il leur parlait du Père. Jésus leur dit donc: «Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous reconnaîtrez que moi, je suis et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis ce que mon Père m'a enseigné. Celui qui m'a envoyé est avec moi, il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.’ Comme Jésus disait cela, beaucoup crurent en lui. »
Avant d’examiner de plus près ce que Jésus avait à dire, rappelons brièvement ce que signifie pour Jésus être le Fils de Dieu. Nous en avons déjà parlé il y a quelques semaines. Jésus est Dieu. Il aurait pu faire ce qu'il voulait, mais en tant que Fils de Dieu, il a choisi de faire ce qui plaisait au Père. Il a choisi de suivre les directives du Père Céleste sur cette terre et de faire ce qui plaisait au Père, en devenant un exemple pour nous. Il s'est soumis Père, pour nous montrer l’exemple. C'est en partie ce que signifie pour lui être le Fils de Dieu. Cela ne signifie pas qu'il n'est pas Dieu, mais qu’il a renoncé volontairement pour un temps à la gloire qu’il connaissait au ciel pour devenir un exemple pour nous. C’est bien en tant que Dieu qu’il a décidé de s’abaisser jusqu’à nous. Une fois parmi nous, il n’a pas changé de vision. Il est toujours resté ce qu’il avait annoncé qu’il était. C’est pourquoi il peut dire à tous, y compris les pharisiens : « Croyez en moi. Ayez confiance en moi. Et vous trouverez en moi ce dont vous avez besoin pour votre vie. »
Voyez-vous, Jésus est la lumière du monde, et si je veux que sa lumière brille dans ma vie aujourd'hui, que dois-je faire ? Je dois le suivre. « Suis-moi », nous dit Jésus. Je le suis parce que je sais que je peux lui faire confiance. Je le suis parce que je sais que j'ai besoin de sa direction pour ma vie. Je lui fais confiance et je le suis. J'ai besoin de le suivre. J'ai besoin de le connaître. Il est proche du Père. Et puisque je le connais, je peux aussi connaître Dieu le Père, qui est aux cieux. Je développe et j'approfondis cette relation avec lui. Prions donc pour avoir la force de le faire en disant : « Jésus, mon Seigneur, j’ai mis ma confiance en toi. À la fin de ta conversation avec les pharisiens beaucoup de ceux qui t’ont entendu parler ont cru en toi. Je veux à mon tour placer ma confiance en toi. Je choisis de mieux te connaître personnellement. Tu connais le Père, et tu veux que je m'approche de toi et du Père, de Dieu. Alors, Seigneur Jésus, aide-moi, au quotidien, à choisir de croire en toi. Tu es celui qui offre la vie. Aide-moi à ne jamais choisir ce qui n'offre que la mort. Aide-moi à te choisir aujourd'hui pour croire en toi, pour te faire confiance, et pour suivre ta Parole. Seul, je n’y parviendrai pas. J’accepte donc ta force pour y parvenir, et c’est en ton nom que je la réclame de tout mon cœur, amen.
Rejoignez-nous demain. Nous allons examiner ensemble les versets 31 et 32 du chapitre 8 de l’évangile selon Jean, deux des versets les plus connus de tout cet évangile.