Miracle

Semaine 3 - jour 4

Les mots de Noël

Miracle

11:00


Le mot de Noël sur lequel nous allons nous concentrer aujourd'hui est le mot « miracle ». Noël est rempli de miracles : la naissance virginale, l'étoile qui a guidé les mages, les anges qui sont apparus aux bergers, toutes les prophéties qui se sont réalisées lors de la naissance de Jésus, et bien sûr, l'incarnation, lorsque Dieu a pris chair et qu’il est devenu l'un de nous. Miracle après miracle : s'il y a une chose que l’événement de Noël nous montre, c'est que Dieu est le Dieu des miracles.
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Notes de l'épisode

Le mot de Noël sur lequel nous allons nous concentrer aujourd'hui est le mot « miracle ». Noël est rempli de miracles : la naissance virginale, l'étoile qui a guidé les mages, les anges qui sont apparus aux bergers, toutes les prophéties qui se sont réalisées lors de la naissance de Jésus, et bien sûr, l'incarnation, lorsque Dieu a pris chair et qu’il est devenu l'un de nous. Miracle après miracle : s'il y a une chose que l’événement de Noël nous montre, c'est que Dieu est le Dieu des miracles.

Mais qu'est-ce qu'un miracle, au juste ? Un miracle, c'est quand Dieu intervient dans l'impossible et le rend non seulement possible, mais réel. Et la Bible l’affirme : rien n'est impossible à Dieu. C'est une promesse biblique que nous aimons tous revendiquer. Mais connaissez-vous le contexte de cette promesse ? Vous souvenez-vous à qui Dieu a fait cette promesse ? Il l'a faite à Marie lorsqu'il lui a annoncé qu'elle allait donner naissance à Jésus. Dieu a envoyé un ange pour lui annoncer l’accomplissement d’un grand miracle. Luc nous rapporte la réaction de Marie à cette nouvelle au début de son évangile, au chapitre 1 : « ‘Comment cela se fera-t-il, puisque je n'ai pas de relations avec un homme ?’ L'ange lui répondit : ‘Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Voici qu'Élisabeth, ta parente, est elle aussi devenue enceinte d'un fils dans sa vieillesse. Celle que l'on appelait ‘la stérile’ est dans son sixième mois. En effet, rien n'est impossible à Dieu.’ Marie dit : ‘Je suis la servante du Seigneur. Que ta parole s’accomplisse pour moi !’ »

La question de Marie était logique. Elle a posé la même question que Zacharie, mais celle de Zacharie était empreinte d'un scepticisme incrédule, tandis que celle de Marie était posée avec une foi émerveillée. Gabriel répond à Marie en l’assurant que la puissance du Très-Haut, en la Personne du Saint-Esprit, la couvrirait de son ombre. L’expression « couvrir de son ombre » rappelle la nuée qui couvrait la montagne du Sinaï et celle de la transfiguration de Jésus sur la montagne. Cette nuée était une manifestation visible de la gloire et de la présence de Dieu ; cela signifie que la même puissance de Dieu qui accompagnait Moïse et d'autres hommes de Dieu dans l'Ancien Testament allait maintenant accomplir une œuvre unique dans la vie de Marie. Parce que ce sera ainsi qu'il sera conçu, Jésus sera le saint enfant, différent de tous les autres, et il sera appelé le Fils de Dieu. Il sera sans aucune faute, le péché ne pourra jamais l’atteindre. L’annonce de l’ange à Marie ne pourrait pas avoir le même impact sur nous aujourd'hui, car nous ne connaissons pas l'idée d'être un « Fils de Dieu ». Mais Marie, et tous les autres Juifs de sa culture, savait ce que cela signifiait : cet enfant serait égal à Dieu comme l’évangile selon Jean, au chapitre 5, verset 8, l’affirme : Jésus « appelait aussi Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. » Jésus n’est pas devenu le Fils de Dieu ; il a été appelé Fils de Dieu, reconnaissant sa nature divine de toute éternité.

Dieu a fait une promesse à Marie, et elle l’a cru. Fort d'une promesse aussi incroyable, Gabriel apporta également la preuve qu'Élisabeth était enceinte. Si Dieu pouvait faire cela pour Zacharie et Élisabeth, il pouvait accomplir sa promesse pour Marie. Elle a pris Dieu au mot, et s'est abandonnée à sa volonté. La foi, c'est croire que quelque chose est vrai parce qu'on croit que quelqu'un dit la vérité. Dans un sens, la foi n'est pas rationnelle, elle est relationnelle. Si la foi était simplement rationnelle, nous cesserions de croire quand les choses n'auraient pas de sens. Mais c'est là que la foi entre en jeu.

Que signifie l'affirmation biblique selon laquelle « rien n'est impossible à Dieu » ? Le mot « rien » ne fait pas référence à des choses, des objets ou des événements. Dans ce verset, le mot « rien » signifie « aucune parole ». Le mot grec est « rhema » et signifie « ce qui a été dit par Dieu ». Ainsi, lorsque l’ange dit « rien n’est impossible à Dieu », il dit littéralement qu’aucune parole prononcée par Dieu ne lui est impossible. Ce que Dieu dit, il le fait. La vérité à saisir ici est la suivante : aucune parole de Dieu ne manquera de sa puissance pour s’accomplir. Si Dieu le dit, sa puissance peut l’accomplir, aussi impossible que cela puisse nous paraître. Pensez à la naissance virginale. Quelle impossibilité ! Mais si Dieu peut créer la vie à partir de la poussière de la terre simplement par la parole de sa bouche et la puissance de son Esprit, il peut certainement créer la vie dans le sein d’une vierge par la parole de sa bouche et la puissance de son Esprit. Dieu est capable d’accomplir tout ce qui nous paraît impossible !

La question est : est-ce que je crois ? Et pourquoi ma foi est-elle importante, d’ailleurs ? Parce que Jésus aime agir en notre faveur si nous croyons fermement en lui et en sa puissance. D’ailleurs, il disait souvent à ceux qui voulaient être guéris et croyaient qu’il pouvait le faire : « Il te sera fait selon ta foi. » Autrement dit, c’est à nous de décider ce que Dieu peut accomplir dans notre vie. Si Dieu dit quelque chose et que nous ne le croyons pas, nous nous privons de ses interventions bienfaisantes dans nos vies. D’ailleurs, Matthieu avoue, dans son évangile, au chapitre 13, verset 58, que Jésus n’a pas fait beaucoup de miracles [à Nazareth] à cause du manque de foi de leurs auditeurs. Il semble donc que l’action de Dieu dans notre vie dépende en grande partie de notre foi. L’auteur de la lettre aux Hébreux, au chapitre 4, verset 2, déclare : « La parole qu’ils ont entendue ne leur a servi à rien parce qu’ils n’étaient pas unis dans la foi à ceux qui ont écouté. » Lorsque la parole de Dieu est reçue avec foi, des miracles se produisent. L’apôtre Paul le dit aux fidèles de Thessalonique dans la première lettre qu’il leur a adressée, au chapitre 2, verset 13 : « C'est pourquoi nous disons sans cesse à Dieu toute notre reconnaissance de ce que, en recevant la parole de Dieu que nous vous avons fait entendre, vous l'avez accueillie non comme la parole des hommes, mais comme ce qu'elle est vraiment : la parole de Dieu agissant en vous qui croyez. »

Marie a cru et a accepté ce que Gabriel disait à son sujet. Elle était la servante du Seigneur. Sa position n'était pas de discuter avec son Maître, mais d'accepter ce qu'il disait. Marie a répondu à l’ange par une affirmation de foi : « Que ta parole s’accomplisse pour moi ! » C’est la réponse appropriée de tout croyant à chaque promesse de Dieu. Tout cela exigeait une confiance en Dieu plus grande qu'on ne le pense. Marie a accepté une grossesse qui serait considérée comme suspecte, et ce dans une culture où l'adultère était passible de la peine de mort.

Spirituellement parlant, il existe des similitudes entre l'œuvre de Dieu en Marie et son œuvre en chaque croyant : Jésus vit spirituellement en chaque croyant, comme il l'a fait physiquement en Marie ; Jésus vit spirituellement en nous par sa parole, comme il l'a fait physiquement en Marie. Jésus se rend visible au monde à travers nous, comme il l'était physiquement à travers Marie.

Lorsque Marie a rendu visite à Élisabeth, celle-ci a reconnu que la foi de Marie avait joué un rôle actif dans la réception de la promesse. Les promesses divines ne devraient jamais nous rendre passifs ; elles devraient nous inciter à les saisir par la foi. Élisabeth souhaitait encourager la foi de Marie, et elle déclara remplie de joie : « Heureuse celle qui a cru, parce que ce qui lui a été dit de la part du Seigneur s'accomplira. »

Prions ensemble : « Seigneur, nous t’adorons, toi, le Dieu des miracles. Rien ne t’est impossible. Merci pour le plus grand des miracles, le salut de nos âmes. Merci de nous avoir comblés de ta bonté, et de nous avoir donné la foi en toi. Ô Seigneur, nous venons à toi avec l’attitude de Marie, comme des serviteurs. Que ta Parole s’accomplisse pour nous. Nous la recevons avec foi. Agis en nous, nous t’en prions, car nous croyons. Permets que nous puissions faire rayonner notre foi autour de nous et touche le cœur de ceux avec qui nous vivons et qui ne te connaissent pas. C’est au nom de Jésus que nous t’apportons notre louange et notre prière, amen. »